Développement Économique
Stratégies et actions pour un avenir prospère
—— EDIFICATION D’UNE ECONOMIE NATIONALE SOUVERAINE DE DEVELOPPEMENT
Comme tous les pays anciennes colonies françaises, depuis environ cinquante ans, le Kamerun n’échappe pas au plan de pillage systématique et méthodique de ses ressources nationales, et est soumis à la division internationale du travail qui fait de lui un réservoir de matières premières et de main d’œuvre bon marché.
La caractéristique principale actuelle de l’économie kamerunaise, est que c’est une économie de rente essentiellement tournée vers la satisfaction des intérêts et des besoins de l’ancienne métropole et des puissances occidentales.
L’orientation, l’organisation du tissu industriel et de l’appareil productif ne sont pas faites pour fournir aux Kamerunais des produits à faible coût possible, mais pour alimenter le marché européen en banane, en café, en cacao, en huile de palme, en caoutchouc, en ananas, en pétrole, en bois et autres produits de base.
Bien que la production se déroule au Kamerun avec une main d’œuvre kamerunaise et des matières premières kamerunaises, on ne peut pas parler d’économie nationale, car l’essentiel pour ne pas dire la totalité de la production est faite pour des marchés extérieurs avec une mainmise des intérêts étrangers sur l’essentiel du secteur productif kamerunais.
En plus de ne pas produire pour les Kamerunais, de ne pas satisfaire au besoin des Kamerunais, l’économie kamerunaise et l’appareil productif kamerunais n’appartiennent pas au Kamerun. Il en est bien entendu également des profits, plus-value et autres bénéfices tirés de cette production.
En plus de ne pas produire pour les Kamerunais, de ne pas satisfaire au besoin des Kamerunais, l’économie kamerunaise et l’appareil productif kamerunais n’appartiennent pas au Kamerun. Il en est bien entendu également des profits, plus-value et autres bénéfices tirés de cette production.
Il n’existe pas une économie kamerunaise car les options, décisions, les choix stratégiques et autres politiques macroéconomiques échappent au Kamerun, ne sont pas le fait des Kamerunais, et n’appartiennent pas au Kamerun.
L’économie est sous la tutelle et la direction réelle des institutions de Brettons Wood, et autres clubs de pilleurs internationaux notamment le Club de Paris, le Club de Londres, le G8, et autres associations de malfaiteurs de multinationales pour qui travaillent tout ce beau monde.
Il n’existe pas une économie kamerunaise, car tout le système financier est aux mains des grands groupes bancaires étrangers qui dirigent, orientent, et contrôlent le crédit au Kamerun, ainsi que toute politique d’investissement.
Les ressources des banques, des Mutuelles, des groupes d’Assurances, etc. sont utilisées pour les besoins de la réalisation de leur seul profit, et non pas pour le développement du Kamerun, alors qu’il s’agit de l’épargne et des ressources des Kamerunais.
Il n’existe pas une économie nationale au Kamerun parce que l’Etat kamerunais, le gouvernement actuel du Kamerun, travaillent non pas pour le développement d’une économie basée sur le développement agricole, industriel, financier, social du pays ; mais organise la prédation et le pillage systématique du Kamerun.
Paul Biya et sa clique sont au service de leur maîtres. (Paul Biya n’affirme-t-il pas qu’il est le meilleur élève de Mitterrand). Ils ont aussi méthodiquement organisé et orchestré la destruction du secteur industriel en bradant et en pillant des pans entiers de l’économie nationale.
Cette spoliation sous leur vocable cynique d’Ajustement structurel du secteur industriel kamerunais, de grands groupes et compagnies par les institutions impérialistes de Brettons Wood avec la complicité du voleur d’Etoudi, a frappé tous les secteurs les plus divers de l’économie kamerunaise.
A l’heure actuelle l’économie kamerunaise est désemparée, en grande partie détruite, par l’abandon des secteurs à faible rentabilité, par l’abandon des infrastructures de base comme les routes, les ponts, les ports, les aéroports, les chemins de fer etc., par l’abandon de régions et de zones économiques entières (Sahel, Est, Sud, etc.) à leur sort, lequel abandon est suivi d’une économie de désinvestissement total, entraînant la pauvreté, la misère, la famine dans la quasi-totalité des régions du Kamerun.
Cette politique de démission des gouvernants face aux politiques de développement de l’économie a introduit la précarité à tous les niveaux au Kamerun. Les Kamerunais sont devenus un peuple de misérables, de pauvres, de mendiants, de sans espoir, d’alcooliques, de feyman, etc.
Aujourd’hui quel est le principal besoin des Kamerunais ?
C’est manger à sa faim, avoir de l’eau potable en quantité suffisante, pouvoir se soigner et donner une bonne éducation à ses enfants.
Allons nous laisser une bande d’incapables, une clique de voyous cleptomanes détruire notre riche et beau pays ??? Non !
Des dignes fils du Kamerun réunis au sein du CRLK, ont décidé de relever le défi et faire du Kamerun un pays prospère, où la majorité du peuple aura de quoi se nourrir, un logement décent pour sa famille, sera scolarisé, se sentira en paix et en sécurité, où le travail sera récompensé à sa juste valeur, les fruits de la croissance justement répartis.
Bref le CRLK va développer une économie nationale de développement, orientée essentiellement vers la satisfaction des besoins nationaux, et pleine d’humanité, pour un progrès harmonieux du Kamerun et de tous ses filles et fils.
Pour ce faire il est impératif de détruire l’économie néocoloniale et de tous ses vestiges au Kamerun.
LES PRIORITES DU CRLK DES LA PRISE DU POUVOIR D’ETAT
Nationalisation des secteurs et ressources stratégiques :
Le CRLK procèdera à la nationalisation des mines, du pétrole, de l’énergie, du bois, du secteur agro-industriel, des plantations bradées aux multinationales, les Assurances. Certaines sociétés telles que la Camair, la Camship, la régie nationale des chemins de fer, l’Oncpb, la Sonel, la Snec, etc. seront réhabilitées et nationalisées.
Nous allons également procéder à la réforme agraire et forestière (RAF) en nationalisant toutes les terres et les forêts. Toutes les terres appartiennent désormais à l’Etat qui est l’unique propriétaire, et qui donnera des concessions et l’usufruit à quiconque désire utiliser la terre selon l’organisation agraire et foncière préalablement déterminée.
L’exploitation de la forêt et la coupe de bois quelque soit l’essence concernée seront abolies.
Restituer les richesses volées et détournées au Peuple :
La réorganisation de l’économie nationale sera au préalable précédée par un audit de l’Etat effectué sur la supervision de la CNA (Commission Nationale d’Audit de l’Etat). Cette commission aura pour but de révéler aux Kamerunais les vols, détournements, pillage, commis par le Régime RDPC avec la complicité et l’aide des fonctionnaires véreux et corrompus de l’administration.
La CNA auditera tous les ministères, les organismes et structures de l’Etat, et ceux où l’Etat a des intérêts, afin de réhabiliter et de récupérer tous les biens volés et détournés que ce soient immobiliers, mobiliers, etc. ainsi que les sommes colossales déposées dans les banques et paradis fiscaux européens et américains.
Eradiquer la famine et atteindre l’autosuffisance alimentaire :
Le peuple kamerunais ne mange pas à sa faim, et certaines populations connaissent le déséquilibre alimentaire, la malnutrition et autres carences alimentaires.
Un peuple correctement nourri sera apte au travail, à l’école, et en bonne santé.
La priorité du CRLK sera le développement de la production agricole ; nous allons en fonction des spécificités des régions, créer de zones de production intensive de céréales (mais, riz, soja, etc.), de tubercules (igname, manioc, etc.) et d’autres cultures vivrières.
Nous allons également créer des régions et structures de production intensive de viande (bovins, ovins, volaille, poissons), et de lait, d’œufs, etc. ainsi que toute production qui sera déterminée dans les programmes et plans sectoriels, et le comité des experts agricoles, placé sous l’autorité du ministère de l’agriculture.
Il sera en outre élaboré un programme de construction de barrages hydro agricoles pour l’irrigation. On ne peut développer une agriculture moderne, productive et rentable sans irrigation, qui permet et favorise la production de plusieurs récoltes par an, et sert ainsi de base à l’implantation d’une agro-industrie.
L’irrigation par le biais des barrages hydro agricoles permettra aussi de modifier les habitudes de production au niveau de l’élevage. La création et l’irrigation des pâturages va permettre la limitation spéciale de l’élevage et des zones de transhumance, favoriser la culture céréalière pour l’alimentation du bétail, limiter les conflits entre éleveur et agriculteur, augmenter par là même la production par l’utilisation de méthodes moderne, et enfin incitera la mise en place d’une agro-industrie laitière, et de production de viande.
L’aménagement de plaines agricoles permettra la production de toutes les spéculations céréalières, légumières, et fruitières de la nouvelle agriculture kamerunaise.
La création d’unités agro-industrielles pour soutenir et favoriser la production agricole sera encouragée, soutenue, et suppléée par l’Etat.
De nouvelles plantations ainsi que le développement de l’arboriculture fruitière sera entrepris avec l’introduction de nouvelles variétés d’arbres au Kamerun, afin de développer les régions du sahel et contribuer ainsi à freiner la désertification.
Le CRLK va créer des comités communautaires de développement, et les populations vivant dans ces zones agricoles nouvelles, seront organisées et éduquées en sorte qu’elles puissent à la longue prendre en charge leur production.
Le développement de l’agriculture sera effectué sous la supervision des centres de recherche mieux équipés, et de L’ENSA (Ecole Nationale Supérieure de l’Agriculture), et sera animé conjointement par trois ministères, notamment le ministère de l’agriculture, de l’eau et de la pêche, le ministère de l’éducation et de la culture, et celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique, et de la culture, et le ministère de l’industrie.
Pêche et pisciculture :
Le potentiel halieutique du Kamerun est immense et est à peine exploité par les Kamerunais.
Des mesures seront prises avec la participation de la Marine nationale qui verra ses offres d’intervention accroître, afin de protéger les zones de pêche et la pêche dans notre espace maritime aux navires pilleurs étrangers.
Le CRLK va créer une flotte nationale de pêche équipée de navires modernes de pêche, et qui auront pour principale fonction la pêche dans les eaux territoriales du Kamerun, et la pêche en haute mer.
Une école de formation des techniques de pêche sera créée et placée sous l’autorité du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Il sera construit de grandes retenues d’eau et de barrages hydro agricoles où la pisciculture sera organisée en vue de produire suffisamment de poissons pour les populations qui ne sont pas proches du littoral.
La pisciculture reste également dans des proportions moindres un des défis qu’entend relever le CRLK.
Accroissement et amélioration des voies de communications :
Pour pouvoir réaliser son programme économique, un ambitieux programme d’investissements en matière d’infrastructures sera réalisé. Il s’agira essentiellement d’accroître et d’améliorer le réseau routier Kamerunais par la construction d’autoroutes et d’infrastructure routières.
Il sera construit une autoroute Douala- Kousseri, cette autoroute traversera le Kamerun du Nord au Sud, et sera dans un second temps reliée par des embranchements et des bretelles secondaires pour tisser ainsi un réseau routier unique au Kamerun. Cette entreprise sera entièrement faite par des ingénieurs kamerunais, des financements kamerunais et par une main d’œuvre kamerunaise.
Toutes les routes et voies principales débouchant sur les frontières du Kamerun seront bitumées ; et il sera également créer un réseau routier reliant toutes les grandes villes entre-elles. Nous projetons qu’en une vingtaine d’années le Kamerun sera doté d’un réseau routier conséquent et opérationnel.
Le chemin de fer l’un de nos principaux outils de développement, il est pratiquement impossible de réaliser le programme de développement continu et harmonieux sans avoir au préalable réhabiliter et à l’extension du réseau ferroviaire.
Le réseau ferroviaire actuel Douala-Yaoundé-Ngaoundéré sera prolongé de Ngaoundéré à Kousseri. En plus de l’unique voie existante, il sera construit et couplée à l’ancienne, une deuxième voie de chemin de fer afin de permettre une exploitation plus rationnelle du chemin de fer.
Il sera relié à cet axe central, le chemin de fer Douala-Nkongsamba-Bafoussam-Bamenda-Wum, à environ trois mille mètres d’altitude ; ce chemin de fer permettra à évacuer la production agricole des plantations qui y seront créées.
Produire l’énergie nécessaire et suffisante :

En plus des infrastructures de communications, le CRLK va équiper le Kamerun d’un réseau électrique adéquat pour son développement économique.
Une énergie abondante et bon marché est l’une des clés du développement, elle permettra aux entreprises kamerunaises, aux artisans kamerunais, aux hommes d’affaire kamerunais de réaliser et de créer des industries compétitives, de même que les activités économiques et sociales de toute nature, et aussi d’attirer les investissements étrangers.
Il sera élaboré un plan d’électrification de tout le Kamerun ; pour ce faire de nouveaux barrages hydroélectriques seront construits, et aussi la quantité colossale d’énergie que Alucam utilise pour ses unités de production sera reconvertie pour être distribuée aux populations kamerunaise.
Il n’y a pas de raison que le Groupe Alcan-Pechiney détourne l’électricité du Kamerun pour produire l’énergie indispensable au raffinage de la bauxite extraite en Guinée, pendant que le Kamerun est plongé dans l’obscurité.
Le CRLK envisage produire en l’espace d’une vingtaine d’années l’énergie nécessaire et indispensable au développement économique du Kamerun. Le potentiel énergétique existe, le Kamerun dispose d’ingénieurs et de techniciens hautement qualifiés capable de relever le défi d’électrification de tout le Kamerun.
L’électrification du Kamerun est l’une des priorités du CRLK ; et s’il s’avérait nécessaire nous mobiliserons les ingénieurs et chercheurs kamerunais en vue de l’utilisation de l’énergie atomique pour produire de l’électricité.
Une meilleure gestion et la réhabilitation des centrales existantes est déjà à même de satisfaire à une proportion très raisonnable les besoins énergétiques du Kamerun.
Nous envisageons construire une centrale pour la fourniture en électricité lorsqu’il sera procédé à la construction de l’usine pour l’exploitation et le raffinage de la bauxite de Minimartap et de Fongo Tongo.
Les ressources potentielles et disponibles :
Le Kamerun dispose suffisamment de ressources pour réaliser ce programme de développement économique et permettre de rehausser le niveau de vie des Kamerunais. Le pétrole kamerunais profitera dorénavant et avant tout aux Kamerunais et occupera une place de choix pour financer les investissements.
Paul Biya et sa clique de cleptomanes corrompus détiennent à eux seuls des sommes supérieures à trois fois la dette du Kamerun, ces sommes doivent être impérativement récupérées et retournées au pays pour financer le développement du Kamerun.
Nous devons bannir à jamais ‘la politique de la main tendue’ de nos objectifs, nous savons qu’avec une bonne organisation, une détermination sans faille et une dose de patriotisme tout est possible ; le CRLK entend faire du Kamerun, à l’orée 2050 le ‘dragon de l’Afrique’.
Le sol et le sous-sol kamerunais sont potentiellement riches, et ceci demeure un de nos atouts. Nous disposons en plus du minimum de ressources humaines aussi bien à l’intérieur du pays que dans la diaspora kamerunaise, qui est l’une des plus aptes, des plus instruites et formées d’Afrique.
Le potentiel minier et d’énergie fossile (gaz, pétrole, etc.) n’est pas suffisamment exploité, le CRLK va lancer un programme ambitieux de recherche minière, pétrolière et gazière afin de ramener la production à un niveau acceptable et de trouver de nouveaux gisements.
Nous lançons un appel à tous les Kamerunais de l’intérieur et de la diaspora épris de justice afin qu’ils rejoignent les rangs du CRLK ; et ensemble nous allons bâtir un Kamerun nouveau, libre et prospère, et où il fera bon vivre pour tout le monde.
Pour la Prospérité du Kamerun et de l’Afrique Nous Vaincrons !